La recherche au GReMOG
La recherche au GReMOG
Au carrefour des sciences de gestion, du monde de l’éducation et de celui de l’entreprise, le laboratoire GReMOG regroupe des chercheurs travaillant sur la gestion des tensions paradoxales. Les adaptations majeures auxquelles doivent faire face les entreprises dans un monde VUCA (Votality, Uncertainty, Complexity, Ambiguity) mais également dans le contexte de la transition et de la résilience des systèmes économiques et sociaux qu’imposent le changement climatique et des sociétés à la recherche d’un vivre ensemble toujours plus inclusif nécessitent de repenser les outils, les métiers et les organisations et au niveau recherche, imposent la pluridisciplinarité.
1 Axe de recherche : Circularité et résilience des systèmes
4 thématiques :
Innovations et adaptation des systèmes et des organisations
Les productions, les transformations des matières et leurs distributions sont soumises à de nombreux enjeux géopolitiques et énergétiques auxquels s’ajoutent ceux de la crise socioécologique sous la forme du changement climatique et de la recherche d’inclusivité. Comment les structures et les organisations répondent-elles à ces contraintes ? Quelles sont les solutions mises en place tant au niveau des filières que du management des organisations et des équipes, du recrutement des collaborateurs et de ses nouvelles attentes professionnelles, de la RSE ? Les pilotages du management Supply Chain et l’algorithmisation des relations professionnelles et des relations clients sont-ils suffisants aux adaptations systémiques actuelles ?
Résilience des systèmes et consommation
La compréhension des systèmes et notamment celle des systèmes de type SES (systèmes socio-économiques) se heurte à la détection des signaux faibles. En effet, la dimension humaine intégrée aux systèmes nécessite de sélectionner puis d’estimer des indicateurs socioculturels qui par nature ne sont pas immédiatement accessibles et mesurables. Du fait de cette difficulté théorique et méthodologique, ces indicateurs sont souvent omis ou bien remplacés par des indicateurs économiques censés les décrire. Cette thématique pose la question des modalités de la résilience évaluées à partir d’indicateurs socioculturels des systèmes en tension et du rôle de l’individu au travers de ses pratiques et usages.
Les nouveau enjeux du marketing
Comment les valeurs associées au matérialisme et à l’expérientiel inhérents à la culture consumériste et structurant les imaginaires et les récits tant des marketeurs que des consommateurs pourraient-elles être remplacées par un marketing de la sobriété ancré dans un rapport à la simplicité, à la décroissance (ou au refus d’une recherche obligée de croissance) et au convivialisme pour faire face aux enjeux de la crise socioécologique que nous traversons ? Comment le marketing arrive-t-il à penser les différentes formes de l’inclusivité dont la recherche est socialement si sensible actuellement ?
Communautés internet, communication de crise et ultramédiatisation
Matières, services et informations forment la nouvelle économie dont le flux est digital. Si la communication a pour objectif de convaincre celui qui la reçoit de l’honnêteté de son émetteur et de lui faire accepter la véracité de son message, la moralisation des réseaux sociaux pose la question de la transparence tant au niveau de l’entreprise où le greenwashing est par défaut suspecté que de l’internaute dont la « parole » est scrutée. La crise socio-économique transforme presque automatiquement toute communication en communication de crise corporate tandis que l’attente d’inclusivité fait de l’autre un potentiel opposant. Comment penser ces nouvelles formes de communication au travers des solutions apportées par les organisations et les internautes ? Quels en sont les véritables enjeux économiques, sociaux et moraux ?